BATAILLES
BATAILLE DE CRÈVE-COEUR
La bataille de Crèvecœur également connue sous le nom de bataille de Wendengli, pinyin est une bataille de la guerre de Corée qui se déroule du 13 septembre au 15 octobre 1951 à quelques kilomètres au nord du 38e parallèle nord (la frontière avant-guerre entre les deux Corées) près de Chorwon et qui vit l'engagement du bataillon français de l'ONU.
Date lieu issue
13 septembre-15 octobre 1951 district de Yanggu, province Victoire de l'ONU
de Gangwon, Corée du Sud
Bélligérant
Nations unies:
Corée du Sud Corée du nord
France Chine
Philippines
États-Unis
Pertes
3 700 tués ou blessés 25 000 tués ou blessés
Après 3 semaines de combats, le 23e RI s'empare au lance-flamme des avancées de la cote 851. À l'aube du 13 octobre, le dernier piton, Crève-cœur, tombe aux mains de la 2e compagnie du Bataillon français. Les deux camps subirent de lourdes pertes : plus de 3 700 Américains/Français et 25 000 Nord-Coréens/Chinois pour au final peu de résultats sur le terrain.
Le 25 août 1950, le gouvernement dirigé par René Pléven, pendant la présidence de Vincent Auriol, organise la formation d'un bataillon formé de volontaires issus de régiments métropolitains, d'outre mer et des réserves dont le premier élément sera créé au camp d’Auvours (Sarthe) en septembre 1950. Le bataillon embarqua à Marseille le 25 octobre et débarqua à Fusan (Pusan) le 29 novembre 1950 pour être intégré au 23rd Infantry Regiment de la Second (Indianhead) Infantry Division des États-Unis.
René Pléven derrière le général de Gaulle
Ses 1 017 hommes étaient organisés en une compagnie de commandement, trois compagnies de combat et une compagnie de blindés. Les compagnies de combat étaient divisées en trois sections, chacune disposant d’une mitrailleuse de calibre .50 BMG et de trois mitrailleuses automatiques Browning ainsi que d’une section de soutien munie de deux mortiers de 60 mm et de deux canons sans recul de 57 mm. La compagnie de blindés était composée d’une section de combat dotée de huit mitrailleuses de calibre de 12,7 mm et d’une autre section de combat dotée de quatre canons sans recul de 75 mm. Une unité de remplacement forte de quatre cents hommes venait compléter ce déploiement.
Ses compagnies se composaient de profils particuliers : la première accueillait principalement des vétérans de la Marine, la deuxième des vétérans de l’infanterie et la troisième, des parachutistes et d’anciens légionnaires. Des artilleurs et des spécialistes formèrent la compagnie de commandement, et la compagnie de blindés attira des recrues aux compétences particulières. La composition différente des compagnies apporta un motif de compétition entre elles, ce qui incita les soldats à se dépasser.
Afin d'adapter ses effectifs au format américain de Regimental combat team qui est celui du 23ème Régiment d'infanterie US, dans lequel il est intégré, le bataillon français créera une compagnie mixte comprenant des soldats coréens ROK (Republic of Korea) avec un encadrement français.
Il fut de tous les principaux combats jusqu'à la fin des hostilités, de leur baptême du feu à Wonju aux batailles de Twin Tunnels, Chipyong-ni et bataille de Crèvecoeur (Battle of Heartbreak Ridge).
Le Bataillon français de l'ONU a perdu au combat 269 volontaires Français et 18 Coréens intégrés au bataillon tués, 1 350 blessés (dont certains à plusieurs reprises), 12 prisonniers de guerre et 7 portés disparus.
Au total, 3 421 Français se sont succédé dans les rangs du BF/ONU
Le 23 juillet 1953 ont lieu les accords de Panmunjon: c'est l'armistice.
Le 23 octobre 1953, le bataillon français quitte les forces de l'ONU et embarque à Incheon pour l'Indochine.
BATAILLE DE PUENGTAEK
Théâtre des opérations, 5-8 juillet 1950.
La bataille de Pyeongtaek fut le second engagement livré entre les États-Unis et la Corée du Nord, ayant eu lieu le 6 juillet 1950 pendant la guerre de Corée dans la ville de Pyeongtaek en Corée du Sud. Elle aboutit à une victoire nord-coréenne.
Date lieu issue
6 juillet 1950 Pyeongtaek, Corée du Sud Victoire nord-coréenne
Belligérants
États-Unis Corée du Nord
Commandants alliés
Commandant ennemis
Lee Kwon Mu
Forces en présence
2 000 hommes 12 000 hommes
Pertes
35 tués, blessés inconnues
ou capturés
Dans les heures précédant l'aube du 25 juin 1950, sous la protection d'un formidable barrage d'artillerie, 135 000 Nord-Coréens franchirent la frontière entre les deux Corées. Le gouvernement nord-coréen annonça que des troupes commandées par le traître et bandit Syngman Rhee avaient traversé le 38e parallèle, et que par conséquent le Nord avait été obligé de riposter à une grave provocation des fantoches de Washington, selon L'Humanité du lendemain. Conseillée et équipée par les Soviétiques, qui ne s'engageront toutefois jamais ouvertement, l'armée nord-coréenne mit en ligne 7 divisions, 150 T-34, 1 700 pièces d'artillerie, 200 avions de combat et d'importantes réserves.
L'attaque nordiste fut dévastatrice. Au moins les deux tiers de la petite armée sud-coréenne (à peine 38 000 hommes répartis sur 4 divisions d'infanterie) étaient alors en permission, laissant le pays largement désarmé. Les Nord-Coréens attaquèrent en plusieurs endroits stratégiques, parmi lesquels Kaesong, Chunchon, Uijongbu, et Ongjin. En quelques jours, les forces sudistes, surclassées en nombre et en puissance de feu, furent mises en déroute et durent battre en retraite. Tandis que l'attaque au sol progressait, l'armée de l'air nordiste bombarda l'aéroport de Gimpo à Séoul où se trouvaient les 22 avions de liaison et d'entraînement de l'aviation du sud. Séoul fut prise dans l'après-midi du 28 juin.
Déroulement de la bataille
Les Nord-Coréens utilisèrent une demi-douzaine de chars T-34 lors de la bataille.
Le 34e régiment d'infanterie de la 24e division d'infanterie mécanisée américaine fut assigné dans le secteur de Pyeongtaek afin de retarder des éléments de la 4e division d'infanterie de l'Armée populaire de Corée, avançant vers le sud suite à leur victoire lors de la bataille d'Osan les jours précédents. Située entre les montagnes et la mer jaune, la ville disposait d'une certaine valeur stratégique.
Les Américains prirent position à Pyeongtaek et à Anseong dans le but de former une ligne défensive qui permettrait de retarder l'avance nord-coréenne. Le matin du 6 juillet, les Nord-Coréens appuyés par des chars T-34 attaquent et les Américains sont dans l'incapacité de les repousser efficacement. Ces derniers battront alors en retraite vers Cheonan. Les Américains perdirent 35 tués, blessés ou capturés lors de la bataille.
BATAILLE POUR LE CROCHET
Soldats britanniques du Régiment Duc de Wellington durant la bataille le Crochet
Durant la guerre de Corée, des troupes des Nations unies furent engagées dans un combat féroce contre les Chinois qui tentaient de gagner du terrain près de Kaesong avant un possible cessez-le-feu. Le but était de les empêcher d'avoir plus d'atouts dans leur manche lors des négociations.
L'une de ces actions fut ce que l'on a appelé bataille pour le Crochet, une arête en forme de croissant qui avait une certaine importance tactique dans le secteur des troupes du Commonwealth : c'était un point d'attaque potentiel pour l'armée populaire de libération chinoise s'ils voulaient prendre d'assaut Yong Dong.
Date lieu issue
28 mai -29 mai 1953 près de Kaesong, Corée du Nord Victoire de l'ONU
Bélligérant
Organisation des Nations unies Chine
Royaume-Uni
États-Unis
Corée du Sud
Turquie
Commandants alliés
Brigadier Joseph Kendrew
Commandants ennemis
inconnu
Forces en présence
1 500 hommes 6 500 hommes
Pertes
24 tués 1 050 tués
105 blessés 800 blessés
20 disparus
LES COMBATS
En 1953, le 1er bataillon du régiment du duc de Wellington (Les Dukes) furent envoyés de leurs positions à Yong Dong afin de relever les Black Watch, qui avaient défendu le Crochet du 10 au 28 mai. Durant cette période, les Black Watch avaient eu 12 soldats tués, 73 blessés et 20 soldats portés disparus. Les Dukes avaient à peine pris place quand les Chinois attaquèrent. Sous le feu d'une préparation d'artillerie (ainsi que d'un barrage de mortiers, les Dukes eurent 58 pertes.
Les Chinois chargèrent les positions avancées des Britanniques dès que le bombardement cessa. Les Dukes étaient dépassés et se battaient à 1 contre 5. Le combat qui s'ensuivit fut sanglant et assez comparable aux batailles que durent livrer les Dukes durant la Première Guerre mondiale. Une pluie d'obus tombait maintenant sur le Crochet, à la fois depuis les positions chinoises et celles des Nations unies. Les Chinois lancèrent une seconde attaque mais furent repoussés par de violents tirs des forces du Commonwealth. D'autres attaques furent lancées ce même jour, mais toutes furent repoussées au cours de violents combats.
À peine minuit passé, le 29 mai, les Chinois lancèrent un nouvel assaut mais furent une fois de plus repoussés. Les Dukes commencèrent à avancer leurs lignes de tranchées afin de déloger les Chinois qui restaient dans les tranchées avancées. À 3h30, le Crochet était sécurisé par les Dukes.
BILAN DES PERTES
Les pertes chinoises comptaient 250 morts, plus de 800 blessés. Les Dukes avaient perdu :
Morts : 3 officiers et 17 hommes de troupes
Blessés : 2 officiers et 84 hommes de troupe
Disparus : 20.
De plus, 50 pertes furent enregistrées par des attaques d'artillerie de mortier entre le 10 et le 28 mai. Pour leur action, le régiment du duc de Wellington reçu le Battle Honour Le Crochet 1953. Par la suite, la compagnie du quartier général du bataillon fut renommée compagnie du Crochet.
BATAILLE D'OSAN
Soldats américains à Osan durant la bataille.
La bataille d’Osan est livrée le 4 juillet 1950 pendant la guerre de Corée. Premier affrontement terrestre du conflit entre les forces américaines d'une part et nord-coréennes d'autre part, il se termine par la victoire décisive de ces dernières, prenant le contrôle de la ville d'Osan.
Date lieu issue
4 juillet 1950 Osan, Corée du Sud Victoire nord-coréenne
Belligérants
États-Unis Corée du Nord
Commandants alliés
Colonel Charles B. Smith
Miller O. Perry
Commandants ennemis
Lee Kwon Mu
Forces en présence
560 hommes 36 chars T-34
5000 hommes
Pertes
60 tués 42 tués
21 blessés 85 blessés
82 capturés 4 chars détruits
Dans les heures précédant l'aube du 25 juin 1950, sous la protection d'un formidable barrage d'artillerie, 135 000 Nord-Coréens franchirent la frontière entre les deux Corées. Le gouvernement nord-coréen annonça que des troupes commandées par le traître et bandit Syngman Rhee avaient traversé le 38e parallèle, et que par conséquent le Nord avait été obligé de riposter à une grave provocation des fantoches de Washington, selon L'Humanité du lendemain. Conseillée et équipée par les Soviétiques, qui ne s'engageront toutefois jamais ouvertement, l'armée nord-coréenne mit en ligne 7 divisions, 150 T-34, 1 700 pièces d'artillerie, 200 avions de combat et d'importantes réserves.
L'attaque nordiste fut dévastatrice. Au moins les deux tiers de la petite armée sud-coréenne (à peine 38 000 hommes répartis sur 4 divisions d'infanterie) étaient alors en permission, laissant le pays largement désarmé. Les Nord-Coréens attaquèrent en plusieurs endroits stratégiques, parmi lesquels Kaesong, Chunchon, Uijongbu, et Ongjin. En quelques jours, les forces sudistes, surclassées en nombre et en puissance de feu, furent mises en déroute et durent battre en retraite. Tandis que l'attaque au sol progressait, l'armée de l'air nordiste bombarda l'aéroport de Gimpo à Séoul où se trouvaient les 22 avions de liaison et d'entraînement de l'aviation du sud. Séoul fut prise dans l'après-midi du 28 juin. Osan, ville située à 35 km au sud de Séoul constitue alors la prochaine cible de l'invasion nord-coréenne en juillet 1950.
DÉROULEMENT DE LA BATAILLE
Une colonne de 33 chars nord-coréens T-34/85 33 du 107e régiment de chars, appuyée par 5 000 fantassins de la 4e division d'infanterie de la armée nord-coréenne, lance un assaut contre la ville le 6 juillet 1950 à 11h45 et déborde rapidement les positions de la Task Force Smith, une unité de circonstance constitué de 406 hommes du 1er bataillon, 21e régiment d'infanterie armée de 6 bazooka M9A1, 2 canons sans recul M20 de 75 mm , 2 mortiers de 107 mm et 4 mortiers de M2 de 60. et de 134 hommes de la batterie A, 52e bataillon d'artillerie de campagne équipés de 6 Howitzers de 105 mm, 24e division d'infanterie de l’US Army sous le commandement du lieutenant-colonel Miller O. Perry, qui étaient quelques jours auparavant chargé de l'occupation du Japon et qui sont arrivés en Corée du Sud le 1er juillet.
Arrivée des premiers soldats américains en Corée du Sud.
Les Américains engagent les T-34/85 avec des Howitzers de 105 mm et des canons sans recul M20 de 75 mm : ils parviennent à en mettre deux hors de combat avec une partie des 6 HEAT de 105 mm qu'ils avaient en magasin. Les Américains constatent l'inefficacité des bazookas de 2,36 pouces : pas moins de 22 roquettes sont tirées sans résultat. Ils détruisent 4 chars avant de se replier vers le sud à partir de 14h30, en désordre, pour atteindre Taejon qui sera prise par ailleurs par les Nord-Coréens après une sanglante bataille du 14 au 21 juillet 1950. Les pertes américaines sont de 60 tués, 21 blessés et 82 capturés. Les pertes nord coréennes sont estimées à 42 tués, 45 blessés.
Le 26 juillet 1950, position de l'US Army durant la guerre de Corée
BATAILLE DE HWANGGAN
Des soldats américains dans une tranchée soumise aux tirs des mortiers nord-coréens. La stabilité du front en Corée vers l'été 1950 força les belligérants à 'enterrer, ce qui n'est pas sans rappeler les combats de la guerre de 1914-1918
La bataille de Hwanggan fut livrée entre les États-Unis et la Corée du Nord du 23 au 29 juillet 1950 pendant les premières phases de la guerre de Corée près du village de Hwanggan dans le district de Yeongdong en Corée du Sud. Elle résulta une victoire pour les Nord-Coréens après que les troupes américaines furent contraintes de se retirer plus au sud.
Date lieu issue
23 - 29 juillet 1950 Nord de Hwanggan (district de Victoire nord-coréenne
Yeongdong, Corée du Sud)
lligérants
États-Unis Corée du Nord
Commandants alliés
Commandants ennemis
Lee Ch'ong Song
Forces en présence
3 000 soldats 10 000 soldats
Pertes
53 tués 3 000 tués ou disparus
221 blessés 6 chars T-34 détruits
49 disparus
Dans les heures précédant l'aube du 25 juin 1950, sous la protection d'un formidable barrage d'artillerie, 135 000 Nord-Coréens franchirent la frontière entre les deux Corées. Le gouvernement nord-coréen annonça que des troupes commandées par le traître et bandit Syngman Rhee avaient traversé le 38e parallèle, et que par conséquent le Nord avait été obligé de riposter à une grave provocation des fantoches de Washington, selon L'Humanité du lendemain. Conseillée et équipée par les Soviétiques, qui ne s'engageront toutefois jamais ouvertement, l'armée nord-coréenne mit en ligne 7 divisions, 150 T-34, 1 700 pièces d'artillerie, 200 avions de combat et d'importantes réserves.
Les tanks de la 27e infanterie lors de l’attaque en 1950
L'attaque nordiste fut dévastatrice. Au moins les deux tiers de la petite armée sud-coréenne (à peine 38 000 hommes répartis sur 4 divisions d'infanterie) étaient alors en permission, laissant le pays largement désarmé. Les Nord-Coréens attaquèrent en plusieurs endroits stratégiques, parmi lesquels Kaesong, Chunchon, Uijongbu, et Ongjin. En quelques jours, les forces sudistes, surclassées en nombre et en puissance de feu, furent mises en déroute et durent battre en retraite. Tandis que l'attaque au sol progressait, l'armée de l'air nordiste bombarda l'aéroport de Gimpo à Séoul où se trouvaient les 22 avions de liaison et d'entraînement de l'aviation du sud. Séoul fut prise dans l'après-midi du 28 juin. Osan, ville située à 35 km au sud de Séoul constitue alors la prochaine cible de l'invasion nord-coréenne en juillet 1950.
DÉROULEMENT DE LA BATAILLE
Le 27e régiment d'infanterie de la 25e division d'infanterie de l'United States Army, arrivé peu de temps après le déclenchement du conflit en Corée, reçoit l'ordre de défendre Hwanggan et de bloquer la progression de la 2e division de l'Armée populaire de Corée, suite à la bataille de Daejeon. Elle sera en mesure de retarder la division nord-coréenne pendant presque une semaine, lui infligeant de lourdes pertes tout en subissant des pertes minimes. Toutefois, du fait de leur supériorité numérique, les Nord-Coréens parviennent à submerger les Américains et ceux-ci seront contraints à battre en retraite plus au sud dans le périmètre de Busan.
Près de 3 000 soldats nord-coréens furent tués et 6 chars T-34 furent détruits lors de la bataille, tandis que les pertes américaines ne s’élevaient qu'à 53 tués, 221 blessés et 49 disparus.